Tout savoir à propos de en savoir plus
Comment apprendre à bien lire le Coran ? Ouvrez doucement le Saint Coran et lisez-Le en utilisant la main droite. Le Prophète ( PBSL ) utilisait toujours ses mains coupes droite pour accomplir les actes qu’il voulait honorer, et nous devrions aussi faire de même. Concentrez-vous pendant la lecture.
Certains des manuscrits de Sanaa montrent des ordonnancements de sourates différents de l’officiel. Selon Moezzi, « 22 % des 926 groupes de fragments étudiés présentent un ordre de succession de sourates totalement différent de l’ordre . », il nette en outre que l’ordre des sourates rappelle les recensions d’Ubay Ibn Ka’b et d’Abdullah Ibn Mas’ûd. Diverses tentatives ont été faites pour reconstituer l’ordre chronologique des sourates, y compris par des orientalistes classiques tels que Blachère. Des critiques font reconnaitre toutefois que cet ordre chronologique est trop dépendant de la biographie de Mahomet. Les acteur dans le Coran, ne se trouvent que 35 noms de protagonistes humains en majorité bibliques : 6 acteur ( Abu Lahab, Ahmed ( choisi à Mahomet ), Dhû-l-Qarnayn, Muhammad ( Mahomet ), Tubbaʿ et Zayd ), 5 prophètes arabes ( Hûd, Idris, Luqman, Sâlih et Shuʿayb ) et 24h acteur bibliques. Emmanuel Pisani met en garde contre une commentaire a posteriori des personnages coraniques à la lumière des traditions de confession musulmane. Certains courants de l’islam ont, par exemple, défendu que les prophètes avaient été préservés de tous péchés et de toutes fautes. Certains auteurs, même des chercheurs, appliquent ce idée aux personnages coraniques alors que, pour l’auteur, « le Coran rapporte le péché d’Adam, de Moïse, de David, et les fautes de Muhammad ». de plus, Jacqueline Chabbi a particulièrement analysé ces questions pour les personnages bibliques, comme Gabriel - le Gabriel coranique étant très rejeté du Gabriel des règles musulmane ou Ismaël qui a fait l’objet d’une construction postérieure au texte coranique.
bien que le nom Muhammad ne soit cité que quatre fois, il y est omniprésent, notamment lorsque le Coran l’interpelle 332 fois avec le terme « Dis » ( « qul » ). pour ce qui est des sourates 1 à 70 qui représentent plus du 9/10e de la totalité du Coran, seule la sourate 55 ( Le Miséricordieux ) ne a aucun verset renvoyant explicitement ou implicitement au prophète. Ces mentions « Dis ! », qui pour certains chercheurs pourraient être dans certains cas des ajouts des éditeurs ou scribes, sont un processus rhétorique de construction du Coran en contre-discours et permettent d’accentuer l’origine divine de la phrase ainsi précédée, d’« asseoir l’autorité prophétique de l’allocutaire coranique » et de créer une performativité. La question de savoir si le mot coranique de Muhammad expose le vrai nom du messager de l’islam possède, pour la recherche, une longue histoire et connaît un regain d'utilité. « Une partie des chercheurs d'occident a depuis longtemps considéré que lorsque le Coran emploie Muhammad, il le fait dans une direction adjectival et non nominal ».
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